Vous trouverez ici les textes des morceaux de "Premier Jet".
la rumeur
Parait qu'c'est l'game, qu'l'amour est dead
La compét écrase l'entraide plus d'frère que des traîtres
La gonflette remplace les tripes, grosses têtes, égo-trip
Glock, chaînes, merco, shit, grogne en laisse chienne mercantile
Parait qu'le rap est mort, mais les p'tits frères arrivent
Canines dehors gueulant plus fort que gronde le ton-
-nerre, braillant d'efforts, coulant de sueur plumes
Cimeterre lyrics éclairs parole restera libre
Parait qu'il faut faire le buzz, se déguiser pour le
Bizz, se mépriser pour le kif. Fuck! Moi quand je
Kick, Y a pas d'traîtrise, pas de keuf sous le cockpit, aucun
Clash sur la playlist MC lutte-t-il pour son prestige ?
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
Paraît qu'faut s'lever tôt. J'ai mis l'veto j'préfère m'élever, j'décide de mes idéaux.
Mon odyssée : des syllabes sans label décibel sibyllins du Singa baladin
Pour déboulonnement d'idoles indélébiles
Paraît qu'c'est marche ou crève. Je ne mâcherai ni mes mots ni mes rêves.
Comme tout poète, atteint de la maladies des os de vers,
J'crois qu'c'est mieux que celle des faussaires des hautes sphères qui
Déclenchent des guerres pour des gisements de saphir.
Paraît que c'est pour sa sécurité sue Kirikou court
Sous les caméras que la cour est interdite aux moricauds
Comme aux rats, mais le courroux couve, malgré la came qu'écoulent les
Camoras et aucun maquereau n'empêchera la crue du Kaméaméa
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
Parait qu'faut faire du chiffre. Fric sale, fissa,
Froc file à terre. Enfile moi s'il y a du bif à se faire.
File indienne des prochaines vaches à traire. Fruit indigne
Maintenant que t'as les pis à l'air n'oublie surtout pas de te taire.
Parait qu'faut rapper sale ou conscient, commercial ou
Gangster hardcore ou lover, Qu'il faut les couilles
Et la poutre, la poudre et les douilles, la coupe et les troupes é-
-couler le shit ou la coke et baiser des putes à belle croupe
Parait qu'il faut du swag et puis des filles en string
Des piles de codes de pacotille, des signes
De clan tous pâles copies, des tics de thug, une
Equipe des guns. J'ai rien de tout ça mais mon rap swingue.
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
Paraît que c'est capital de capitonner nos croyances face
Au capitalisme qui décapite nos rêves et crève nos cœurs
Nos chants d'amour et de colère resteront dignes I-
-mage de nos cris qu'ils étouffent et de nos écorces qu'ils crament
Paraît que nos parcours sont paresseux que nos plaies ne sont
Pas réelles qu'il faut crever pour atteindre le paradis.
Entre pilori et patrie paternaliste, j'ai choisi
La terre et la plume faisons le pari de la piraterie
Parait qu'un homme ça ne pleure pas. Ça
Cogne ça encaisse ça baise ça grogne ça pousse sans peur ça
Meurt en silence. Sensible depuis la naissance, j'fais aveu de faiblesse
Si ressentir c'est être fragile j'revendique mon argile
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
La compét écrase l'entraide plus d'frère que des traîtres
La gonflette remplace les tripes, grosses têtes, égo-trip
Glock, chaînes, merco, shit, grogne en laisse chienne mercantile
Parait qu'le rap est mort, mais les p'tits frères arrivent
Canines dehors gueulant plus fort que gronde le ton-
-nerre, braillant d'efforts, coulant de sueur plumes
Cimeterre lyrics éclairs parole restera libre
Parait qu'il faut faire le buzz, se déguiser pour le
Bizz, se mépriser pour le kif. Fuck! Moi quand je
Kick, Y a pas d'traîtrise, pas de keuf sous le cockpit, aucun
Clash sur la playlist MC lutte-t-il pour son prestige ?
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
Paraît qu'faut s'lever tôt. J'ai mis l'veto j'préfère m'élever, j'décide de mes idéaux.
Mon odyssée : des syllabes sans label décibel sibyllins du Singa baladin
Pour déboulonnement d'idoles indélébiles
Paraît qu'c'est marche ou crève. Je ne mâcherai ni mes mots ni mes rêves.
Comme tout poète, atteint de la maladies des os de vers,
J'crois qu'c'est mieux que celle des faussaires des hautes sphères qui
Déclenchent des guerres pour des gisements de saphir.
Paraît que c'est pour sa sécurité sue Kirikou court
Sous les caméras que la cour est interdite aux moricauds
Comme aux rats, mais le courroux couve, malgré la came qu'écoulent les
Camoras et aucun maquereau n'empêchera la crue du Kaméaméa
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
Parait qu'faut faire du chiffre. Fric sale, fissa,
Froc file à terre. Enfile moi s'il y a du bif à se faire.
File indienne des prochaines vaches à traire. Fruit indigne
Maintenant que t'as les pis à l'air n'oublie surtout pas de te taire.
Parait qu'faut rapper sale ou conscient, commercial ou
Gangster hardcore ou lover, Qu'il faut les couilles
Et la poutre, la poudre et les douilles, la coupe et les troupes é-
-couler le shit ou la coke et baiser des putes à belle croupe
Parait qu'il faut du swag et puis des filles en string
Des piles de codes de pacotille, des signes
De clan tous pâles copies, des tics de thug, une
Equipe des guns. J'ai rien de tout ça mais mon rap swingue.
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
Paraît que c'est capital de capitonner nos croyances face
Au capitalisme qui décapite nos rêves et crève nos cœurs
Nos chants d'amour et de colère resteront dignes I-
-mage de nos cris qu'ils étouffent et de nos écorces qu'ils crament
Paraît que nos parcours sont paresseux que nos plaies ne sont
Pas réelles qu'il faut crever pour atteindre le paradis.
Entre pilori et patrie paternaliste, j'ai choisi
La terre et la plume faisons le pari de la piraterie
Parait qu'un homme ça ne pleure pas. Ça
Cogne ça encaisse ça baise ça grogne ça pousse sans peur ça
Meurt en silence. Sensible depuis la naissance, j'fais aveu de faiblesse
Si ressentir c'est être fragile j'revendique mon argile
La rumeur devient vérité
Quand je ne prends plus la peine de la vérifier
Lentement, elle s'installe lâchement
Petit à petit remplace mon identité
kévin et Samba
Grand, mince, tête rasée, noir, Samba vient d'ailleurs, on l'dit à son visage
Son quotidien il le partage, à 8 dans un 3 pièces à l'étroit.
Petit et joufflu, Kevin est caucasien chevelu.
Ils sont trois à la maison, 4 chambres, 100 m² pour le salon
Samba connaît la faim, la promiscuité, il est de père incertain.
Kevin souffre de l'absence de ses parents. Il sait trop bien qu’on n’achète pas l'amour de son enfant
Deux gamins si différents, pourtant ils se rencontrent,
Se découvrent des points communs : leurs 10 ans le mois prochain et la tristesse de leurs sentiments
Ils n'ont pas la même classe, pas la même histoire
Mais à l'école, ils partagent le même banc.
Ils n'ont pas le même père, pas la même couleur
Mais dans leur douleur ils ont trouvé un frère.
Kevin et Samba sont inséparables, ensemble ils fuient leur situation familiale.
Ils font les 400 coups partagent tout ; le foot, les mauvaises notes, le manque d'écoute et la colère des profs.
Samba et Kevin à deux 26 ans sans capitaine devant la galère quotidienne.
Ils s'entendent à merveille les larmes sèchent sous l'amitié soleil.
Ils se disent tout en silence. Ils misent sur le rire les conneries l'insouciance.
Rien ne les oppose à part qui a vraiment gagné ce match de ping-pong ou qui des deux regardait cette belle blonde.
Seul le présent compte, Kevin et Samba les frères siamois.
Quand le monde des adultes gronde Samba et Kevin ne le comprennent pas
Ils n'ont pas la même classe, pas la même histoire,
Mais dans la rue, ils partagent le même banc.
Ils n'ont pas le même père, pas la même couleur,
Mais dans leur douleur ils ont trouvé un frère.
Kevin est plus seul que jamais, ses parents sont franchisés, lui, proche marginalisé.
Samba, récolte des coups à la baraque alors à l'école on signale, protection de l'enfance, foyer d'urgence.
Pour les frères c'est le drame, Kevin insulte la CPE la traite de pute, c'est de sa faute ce déchirement d'âme.
Samba est plus pudique, une larme et on renferme, une fugue il se libère.
Samba retrouve Kevin, c'est chez lui qu'il dort.
Que les adultes s'inquiètent, l'amitié est plus forte.
Il faudrait bien plus que des lois pour les séparer ces deux bouts d'hommes si étroitement liés.
Ils n'ont pas la même classe, pas la même histoire,
Mais dans la vie, ils partagent le même banc.
Ils n'ont pas le même père, pas la même couleur
Mais pour leur bonheur ils ont trouvé un frère.
Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus
Ces deux gamins rencontrés dans la rue
Je les revois ensemble comme si c'était hier
Je lève mes vers à Kevin et Samba les deux frères
rap langue
Langue langoureuse, l'homme l'aime amoureuse
Chuchote des mots doux quand elle s'amuse entre deux lèvres
Lèche ellipse scintillante, se love en louve, l'envie à l’œil
Enlève ses vêtements lentement incandescente lave vive sous la lune
Lance des soupirs, lape l'eau coulant des loops, elle est pili-pili pas salope
Limpide et éloquente, quoi que loquace liqueur locale
Élixir loukoum langue lance-flamme décolle arc-en-ciel couleur loca loca
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Elle est rappeuse ma langue
Quand on voudrait la voir ramper à terre ou la forcer à rentrer dans le rang
Alors elle rempile pour un nouveau round
Rend compte de sa rancune tenace remplace love par la rage au mic
Vorace de vérité, valeurs exacerbées Parfois elle vrille elle est vaurienne vérolée
Elle versifie rebelle rejette l'or répond renégate à l'appel hérétique imprimé sous les semelles
Les rivaux rect-di dans la rétine, reptile, pas d'erreur elle est rapide
Guerre éclaire blitzkrieg ne rate pas sa cible détruit l'empire en un trip
Elle dérape rafistole un flow avant l'refrain pour les frères et les sœurs
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Ma langue c'est l'écho des coups du colon
Pas catho pour un écu mais kalash pour un écrou
Dis moi tu n'trouves pas qu'elle claque qu'elle cogne
Quoi qu'elle clame elle catapulte les cris de son calame
Caisse claire tabasse kick lourd répond à la basse
Clavier cocotte de guitare décor idéal elle frappe comme l'éclair
Elle aime qu'on l'écoute mais se fout de sa côte
Les seules bombes qu'elle tolère sont les consonnes qui éclatent
Sans répit dans le chaos questionne plus qu'elle ne répond
Stigmatisée coupable? Pourquoi demander pardon
Elle attaque dans le respect espère avoir un impact
Même la corde autour du cou elle continue le combat
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Chuchote des mots doux quand elle s'amuse entre deux lèvres
Lèche ellipse scintillante, se love en louve, l'envie à l’œil
Enlève ses vêtements lentement incandescente lave vive sous la lune
Lance des soupirs, lape l'eau coulant des loops, elle est pili-pili pas salope
Limpide et éloquente, quoi que loquace liqueur locale
Élixir loukoum langue lance-flamme décolle arc-en-ciel couleur loca loca
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Elle est rappeuse ma langue
Quand on voudrait la voir ramper à terre ou la forcer à rentrer dans le rang
Alors elle rempile pour un nouveau round
Rend compte de sa rancune tenace remplace love par la rage au mic
Vorace de vérité, valeurs exacerbées Parfois elle vrille elle est vaurienne vérolée
Elle versifie rebelle rejette l'or répond renégate à l'appel hérétique imprimé sous les semelles
Les rivaux rect-di dans la rétine, reptile, pas d'erreur elle est rapide
Guerre éclaire blitzkrieg ne rate pas sa cible détruit l'empire en un trip
Elle dérape rafistole un flow avant l'refrain pour les frères et les sœurs
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Ma langue c'est l'écho des coups du colon
Pas catho pour un écu mais kalash pour un écrou
Dis moi tu n'trouves pas qu'elle claque qu'elle cogne
Quoi qu'elle clame elle catapulte les cris de son calame
Caisse claire tabasse kick lourd répond à la basse
Clavier cocotte de guitare décor idéal elle frappe comme l'éclair
Elle aime qu'on l'écoute mais se fout de sa côte
Les seules bombes qu'elle tolère sont les consonnes qui éclatent
Sans répit dans le chaos questionne plus qu'elle ne répond
Stigmatisée coupable? Pourquoi demander pardon
Elle attaque dans le respect espère avoir un impact
Même la corde autour du cou elle continue le combat
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
l'espace restreint
L'espace restreint entre étreinte vorace, esquisse lascive, esquive tenace
Complainte introspective, désir incompressible et destin de masse.
J'laisse une virgule sonore, lâche une missive
Mes mots mes sonars, signaux SOS.
J'entasse les mégots j'encrasse mes poumons,
Mais j'm'enracine mot pour mot tout en partant en fumée.
J'défie mon ventre pas la faim pas de déni sur mon appétit d'humain?
Un flow de rônin sur un break beat, rumine mes dépits d'aujourd'hui
En espérant demain.
Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume
Demain mes démons en dehors de mo-même,
Déclin du laiton et de l'or grâce à l'entraide.
Mes dessins du désordre, le dire mon remède,
Mon destin je le forge à la plume mon emblème.
Mes blème-pro mes migraines, mes progrès mineurs
Des paradoxes sur une prod ma parole J'boxe au micro.
Mâle part en guerre, l'homme part en couille,
Ma parade m'embrouille, ça n'marche pas entre nous, ça s'malaxe la nouille?
Nous toujours rare, plus de meutes que de braves
Plus d'armes plus de meurtres plus de heurts plus de drames
Les barbares nous entourent c'est la folie qui court.
Les arbres s'embrasent, le ballet du feu,
Les valets en colère ont toujours fait des rois heureux
Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume
Heureux, j'ai appris à l'être malgré ma tristesse
Quête de peureux, force et courage, face au carnage
J'n'ai qu'mes carnets miteux
Et ma parole sincère s'incarne à la rencontre de l'encre et d'une feuille cornée
Mes rétines s'écarquillent quand mes récits s'étoffent
J'évite les récifs grâce à musique kif racines fortes
La rançon d'la liberté, c'est la rareté d'sa présence
C'est pour ça qu'j'la chante tant c'n'est pas par insouciance
Puisque c'est la crise j'dessine l'humain à la craie
Parce que j'suis sous emprise j'tente de m'libérer
A défaut d'refermer j'fais danser les lettres
Charmeurs de consonnes et d'voyelles
S.I.N.G.A tu sauras l'épeler
Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume
Complainte introspective, désir incompressible et destin de masse.
J'laisse une virgule sonore, lâche une missive
Mes mots mes sonars, signaux SOS.
J'entasse les mégots j'encrasse mes poumons,
Mais j'm'enracine mot pour mot tout en partant en fumée.
J'défie mon ventre pas la faim pas de déni sur mon appétit d'humain?
Un flow de rônin sur un break beat, rumine mes dépits d'aujourd'hui
En espérant demain.
Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume
Demain mes démons en dehors de mo-même,
Déclin du laiton et de l'or grâce à l'entraide.
Mes dessins du désordre, le dire mon remède,
Mon destin je le forge à la plume mon emblème.
Mes blème-pro mes migraines, mes progrès mineurs
Des paradoxes sur une prod ma parole J'boxe au micro.
Mâle part en guerre, l'homme part en couille,
Ma parade m'embrouille, ça n'marche pas entre nous, ça s'malaxe la nouille?
Nous toujours rare, plus de meutes que de braves
Plus d'armes plus de meurtres plus de heurts plus de drames
Les barbares nous entourent c'est la folie qui court.
Les arbres s'embrasent, le ballet du feu,
Les valets en colère ont toujours fait des rois heureux
Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume
Heureux, j'ai appris à l'être malgré ma tristesse
Quête de peureux, force et courage, face au carnage
J'n'ai qu'mes carnets miteux
Et ma parole sincère s'incarne à la rencontre de l'encre et d'une feuille cornée
Mes rétines s'écarquillent quand mes récits s'étoffent
J'évite les récifs grâce à musique kif racines fortes
La rançon d'la liberté, c'est la rareté d'sa présence
C'est pour ça qu'j'la chante tant c'n'est pas par insouciance
Puisque c'est la crise j'dessine l'humain à la craie
Parce que j'suis sous emprise j'tente de m'libérer
A défaut d'refermer j'fais danser les lettres
Charmeurs de consonnes et d'voyelles
S.I.N.G.A tu sauras l'épeler
Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume
dominus
Arrivé le dernier, plus aucun denier à te donner, désolé, tes prédécesseurs ont tout mangé
J'avais les bras ouverts, j'le jure la main sur l'coeur, cruelle réalité je n'peux accueillir toute la misère
Je sais que tu n'as pas le choix, estime être dans ton droit, mais que veux-tu vous êtes des millions à réclamer un toit
Toi tu payes pour les autres, ceux qui foutent le désordre. J'aimerais tant répondre à tes désirs mais suis obligé de te reconduire
A la frontière. Monde tiers en guerre. Mes sincères regrets à ta famille et à tes frères.
Il faut faut bien qu'mes affaires prospèrent attends encore un peu et si tu vis toujours tu pourras retenter ta chance au jeu.
Cela me gêne, me brise le coeur, fardeau du seigneur, ma mission : ordonner ce monde en perdition.
J'espère que tu pourras me pardonner et je te jure que si tu m'es utile je t'accueillerai à mes côtés.
Ton pathos sur un plateau
Ton radeau face au paquebot
T'as choisi ton fardeau
Vas-y barre-toi des mes eaux
Je suis le maître de maison
J'ai la main-mise sur les saisons
Ici c'est dominé contre dominant
Alors...
Je sais que c'est difficile à comprendre, mais tu m'as tant donné tu m'as habitué à tout te prendre.
Ainsi, je me suis servi, gavé à outrance, maintenant je suis camé à l'abondance.
Je sais que tu souffres lorsque dans ta chair je creuse des gouffres
Mais tu regorges d'or alors moi je remplis mes coffres.
Les affres que je te fais subir ne me procurent aucun plaisir,
Mais il fallait que je choisisse entre le respect de la vie et le désir
Ce n'est pas de ta faute mais tes ressources ne suffisent plus
Au petit homme que tu enfantas il en faut toujours plus
Comme les autres espèces prennent trop d'espace je fais de la place
Partout où je passe ça brûle il paraît que le feu élimine les traces
Je me suis évertué à suivre les lois il fallait un prédateur au sommet de la Nature je me suis choisi moi.
Je voudrais tant que tu m'accordes ton pardon mais tu sais je suis un créateur je n'ai pas choisi ce don.
Ton pathos sur un plateau
Ton radeau face au paquebot
T'as choisi ton fardeau
Vas-y barre toi des mes eaux
Je suis le maître de maison
J'ai la main mise sur les saisons
Ici c'est dominé contre dominant
Alors...
Je ne supporte plus les rêves que tu as toujours au coin des lèvres de ton visage mièvre, contemple les ténèbres.
Toi qui te contentes d'éphémère, tu te rends compte du non-sens de ton existence délétère.
T'espères encore sauver Déméter des griffes du Cerbère,
Tes résistances dérisoires, tes espoirs de délivrance délirants, tes dénis évidents,
Tes idées dissidentes d'un ensemble décidant tu te mens, c'est de l'évitement.
La vie c'est un chemin, un chef de meute. T'échapperas pas à cette chape là
Une chapelle, un cheptel bien gardé, des dividendes dans la poche.
Tes chimères hérésie, tes sourires à la vie
T'as toujours pas compris il faut la forcer pour qu'elle vienne dans ton lit.
L''amour c'est de la mandoline oublie les mandalas
Ma demande est là sur un air de valse
Rapt rapt des richesses cap cap sur le monde vaste
Un jeu de ball trap et toi tu brandis ton éthique, tu n'as décidément rien compris, c'est pathétique.
Ton pathos sur un plateau
Ton radeau face au paquebot
T'as choisi ton fardeau
Vas-y barre toi des mes eaux
Je suis le maître de maison
J'ai la main mise sur les saisons
Ici c'est dominé contre dominant
Alors choisis ton camp
J'avais les bras ouverts, j'le jure la main sur l'coeur, cruelle réalité je n'peux accueillir toute la misère
Je sais que tu n'as pas le choix, estime être dans ton droit, mais que veux-tu vous êtes des millions à réclamer un toit
Toi tu payes pour les autres, ceux qui foutent le désordre. J'aimerais tant répondre à tes désirs mais suis obligé de te reconduire
A la frontière. Monde tiers en guerre. Mes sincères regrets à ta famille et à tes frères.
Il faut faut bien qu'mes affaires prospèrent attends encore un peu et si tu vis toujours tu pourras retenter ta chance au jeu.
Cela me gêne, me brise le coeur, fardeau du seigneur, ma mission : ordonner ce monde en perdition.
J'espère que tu pourras me pardonner et je te jure que si tu m'es utile je t'accueillerai à mes côtés.
Ton pathos sur un plateau
Ton radeau face au paquebot
T'as choisi ton fardeau
Vas-y barre-toi des mes eaux
Je suis le maître de maison
J'ai la main-mise sur les saisons
Ici c'est dominé contre dominant
Alors...
Je sais que c'est difficile à comprendre, mais tu m'as tant donné tu m'as habitué à tout te prendre.
Ainsi, je me suis servi, gavé à outrance, maintenant je suis camé à l'abondance.
Je sais que tu souffres lorsque dans ta chair je creuse des gouffres
Mais tu regorges d'or alors moi je remplis mes coffres.
Les affres que je te fais subir ne me procurent aucun plaisir,
Mais il fallait que je choisisse entre le respect de la vie et le désir
Ce n'est pas de ta faute mais tes ressources ne suffisent plus
Au petit homme que tu enfantas il en faut toujours plus
Comme les autres espèces prennent trop d'espace je fais de la place
Partout où je passe ça brûle il paraît que le feu élimine les traces
Je me suis évertué à suivre les lois il fallait un prédateur au sommet de la Nature je me suis choisi moi.
Je voudrais tant que tu m'accordes ton pardon mais tu sais je suis un créateur je n'ai pas choisi ce don.
Ton pathos sur un plateau
Ton radeau face au paquebot
T'as choisi ton fardeau
Vas-y barre toi des mes eaux
Je suis le maître de maison
J'ai la main mise sur les saisons
Ici c'est dominé contre dominant
Alors...
Je ne supporte plus les rêves que tu as toujours au coin des lèvres de ton visage mièvre, contemple les ténèbres.
Toi qui te contentes d'éphémère, tu te rends compte du non-sens de ton existence délétère.
T'espères encore sauver Déméter des griffes du Cerbère,
Tes résistances dérisoires, tes espoirs de délivrance délirants, tes dénis évidents,
Tes idées dissidentes d'un ensemble décidant tu te mens, c'est de l'évitement.
La vie c'est un chemin, un chef de meute. T'échapperas pas à cette chape là
Une chapelle, un cheptel bien gardé, des dividendes dans la poche.
Tes chimères hérésie, tes sourires à la vie
T'as toujours pas compris il faut la forcer pour qu'elle vienne dans ton lit.
L''amour c'est de la mandoline oublie les mandalas
Ma demande est là sur un air de valse
Rapt rapt des richesses cap cap sur le monde vaste
Un jeu de ball trap et toi tu brandis ton éthique, tu n'as décidément rien compris, c'est pathétique.
Ton pathos sur un plateau
Ton radeau face au paquebot
T'as choisi ton fardeau
Vas-y barre toi des mes eaux
Je suis le maître de maison
J'ai la main mise sur les saisons
Ici c'est dominé contre dominant
Alors choisis ton camp
responsabilité
T'es impressionnant ça c'est sûr, imposante est ta carrure
Les muscles saillants, le torse nu, t'es déjà en armure.
T'as le coffre du chef, les bras fort comme le chêne,
Tu pousses tu pousses tu soulèves t'es un vrai mec
Il n'y a pas de doute t'es balèze.
T'as la com, les codes. T'as les grosses prods
Les bolides, les armes, les soldats solides
Les histoires sordides en vente comme des sodas morbides
Tu joues les fous du zoo les fauves affamés, 4*4, kalash armée
Macchabée dans le coffre à enterrer
Tu confonds rapper la rue et faire son apologie.
Parler vrai parler cru
Tu tiens un micro
L'as tu oublié Règle numéro 1
Responsabilité
Je parle de respect
Simple
Je regrette si je te blesse
Mais tu n'es pas un chien
Retire ta laisse
Tellement de haine t'en détruits ceux qui t'aiment
Les gamins t'imaginent en modèle pendant que tu les baises
T'es un putain de cynique, un malade en grande souffrance psychique
T'es adulte démago, face aux ados. Adulent un idiot, une idole, un égo
Les oreilles des petits c'est pas le cabinet du psy
Raconte donc tes conneries à ta meuf tes amis
Tes horreurs tes fantasmes c'est fatigant
T'es la fuite des cerveaux adolescents
Ils avalent tes pulsions de mort en oublient la vie
Ton rap c'est le pus de la plaie au lieu d'être le cri
Pas de pensée mais du poison pas d'avancée mais du recul prison
T'enlèves le pansement enfonces le poignard
Embrasses le maton retour case départ
Tu tiens un micro
L'as tu oublié Règle numéro 1
Responsabilité
Je parle de respect
Simple
Je regrette si je te blesse
Mais tu n'es pas un chien
Retire ta laisse
Tu l'as prouvé tu sais aboyer quand le maître utilise son sifflet.
Tu te prêtes au jeu et remues la queue quand il agite les billets.
Tu baves, grognes, insultes les daronnes,
Montres les dents face aux bonnes gens
Faut effrayer la mémé dans son canapé c'est ce qui fait vendre.
Un million de fuck sur les ondes c'est les fers aux bras pas le bras de fer
Tu penses donc qu'oncle Tom se libère dans les bras du maître,
Tu te berces d'illusions merde.
C'est la blacksploitation à la française, plus de traces de panthère,
Que des pantins qui jouent les gangsters
Ya pas de braquage c'est l'aumône des hautes classes
Tu tiens un micro
L'as tu oublié Règle numéro 1
Responsabilité
Je parle de respect
Simple
Je regrette si je te blesse
Mais tu n'es pas un chien
Retire ta laisse
Les muscles saillants, le torse nu, t'es déjà en armure.
T'as le coffre du chef, les bras fort comme le chêne,
Tu pousses tu pousses tu soulèves t'es un vrai mec
Il n'y a pas de doute t'es balèze.
T'as la com, les codes. T'as les grosses prods
Les bolides, les armes, les soldats solides
Les histoires sordides en vente comme des sodas morbides
Tu joues les fous du zoo les fauves affamés, 4*4, kalash armée
Macchabée dans le coffre à enterrer
Tu confonds rapper la rue et faire son apologie.
Parler vrai parler cru
Tu tiens un micro
L'as tu oublié Règle numéro 1
Responsabilité
Je parle de respect
Simple
Je regrette si je te blesse
Mais tu n'es pas un chien
Retire ta laisse
Tellement de haine t'en détruits ceux qui t'aiment
Les gamins t'imaginent en modèle pendant que tu les baises
T'es un putain de cynique, un malade en grande souffrance psychique
T'es adulte démago, face aux ados. Adulent un idiot, une idole, un égo
Les oreilles des petits c'est pas le cabinet du psy
Raconte donc tes conneries à ta meuf tes amis
Tes horreurs tes fantasmes c'est fatigant
T'es la fuite des cerveaux adolescents
Ils avalent tes pulsions de mort en oublient la vie
Ton rap c'est le pus de la plaie au lieu d'être le cri
Pas de pensée mais du poison pas d'avancée mais du recul prison
T'enlèves le pansement enfonces le poignard
Embrasses le maton retour case départ
Tu tiens un micro
L'as tu oublié Règle numéro 1
Responsabilité
Je parle de respect
Simple
Je regrette si je te blesse
Mais tu n'es pas un chien
Retire ta laisse
Tu l'as prouvé tu sais aboyer quand le maître utilise son sifflet.
Tu te prêtes au jeu et remues la queue quand il agite les billets.
Tu baves, grognes, insultes les daronnes,
Montres les dents face aux bonnes gens
Faut effrayer la mémé dans son canapé c'est ce qui fait vendre.
Un million de fuck sur les ondes c'est les fers aux bras pas le bras de fer
Tu penses donc qu'oncle Tom se libère dans les bras du maître,
Tu te berces d'illusions merde.
C'est la blacksploitation à la française, plus de traces de panthère,
Que des pantins qui jouent les gangsters
Ya pas de braquage c'est l'aumône des hautes classes
Tu tiens un micro
L'as tu oublié Règle numéro 1
Responsabilité
Je parle de respect
Simple
Je regrette si je te blesse
Mais tu n'es pas un chien
Retire ta laisse
Black Marianne feat Ryaam Mc
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
Je voulais écrire un texte positif
Ne confonds pas MC passif et esprit pacifiste
Facile de tomber dans la haine quand les hyènes domine les plaines
Je dessine des rimes amour sur papier
Je destine mes mimes à la cour et aux clapiers
Aucune flèche empoisonnée dans mon carquois
Mais des messages d''espoir par milliers
Mon pavois contre les chiens qui aboient « A mort ! »
C'est les miens d'abord les liens que je crée à bâbord et à tribord
Ils ont peut être coulé le Rainbow warrior
Mais tous les jours naissent des guerriers multicolores
Une armée sans chef mésange dans la brèche
Je chante la magie d'la vie dans nos veines
Une clameur s'élève des actes et des rêves
Des hommes et des femmes font vivre la flamme
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
La lutte continue, est présente dans chaque contrée
Chaque petite action mérite d'être éclairée
Chaque génération reprend la lutte des aînés
Espérons la paix sera un jour instaurée
Contre l'injustice, l'unité s'est érigée
La détermination est vive comme en Algérie
Face à l'oppresseur impossible de baisser les bras
Marcher au pas, tête basse, ça va pas ou quoi?
C'est pour ceux qui luttent de Athènes à Gaza
Ceux qui marchent en paix avec les malaika
Ceux qui s'montent en asso, militent
Prennent des risques sans jamais chéla le morceau yo
Peu importe l'échelle, t'apporte ta contribution
Un jour sera démasquée leur machination
On fait passer le message moi et mes sauvageons
Double H, soldier, sur une putain mission
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
J'dépose pas les armes mais des rameaux d'olivier
Une offrande à notre avenir pour tous les rounds à tenir
J'veux pas que nos bout'chous grandissent patchés
La plupart d'entre nous finissent badgés
D'un bonheur falch en vente flash sur la toile
Je tisse mon réseau j'aiguise mes ciseaux
Découpe des cercles de parole dans leur monde bien trop carré
Je glisse sur l'horizon je déguise ma raison
En une douce folie créatrice capable de tout changer
Peut être barge un peu à la marge mec j'suis Chargé de bonnes vibes
J'ai les crocs et la rage armé de ma plume qui arrache
J'grave mon engagement dans la roche
Une tache d'encre pour partager la cruche et envahir les friches
On s'rassemble en tribu on s'ressemble ne forme qu'un
Si au lieu de nous plaindre nous plantions des arbres
Nous nous souviendrions peut être enfin que l'Eden était un jardin
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
Je voulais écrire un texte positif
Ne confonds pas MC passif et esprit pacifiste
Facile de tomber dans la haine quand les hyènes domine les plaines
Je dessine des rimes amour sur papier
Je destine mes mimes à la cour et aux clapiers
Aucune flèche empoisonnée dans mon carquois
Mais des messages d''espoir par milliers
Mon pavois contre les chiens qui aboient « A mort ! »
C'est les miens d'abord les liens que je crée à bâbord et à tribord
Ils ont peut être coulé le Rainbow warrior
Mais tous les jours naissent des guerriers multicolores
Une armée sans chef mésange dans la brèche
Je chante la magie d'la vie dans nos veines
Une clameur s'élève des actes et des rêves
Des hommes et des femmes font vivre la flamme
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
La lutte continue, est présente dans chaque contrée
Chaque petite action mérite d'être éclairée
Chaque génération reprend la lutte des aînés
Espérons la paix sera un jour instaurée
Contre l'injustice, l'unité s'est érigée
La détermination est vive comme en Algérie
Face à l'oppresseur impossible de baisser les bras
Marcher au pas, tête basse, ça va pas ou quoi?
C'est pour ceux qui luttent de Athènes à Gaza
Ceux qui marchent en paix avec les malaika
Ceux qui s'montent en asso, militent
Prennent des risques sans jamais chéla le morceau yo
Peu importe l'échelle, t'apporte ta contribution
Un jour sera démasquée leur machination
On fait passer le message moi et mes sauvageons
Double H, soldier, sur une putain mission
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
J'dépose pas les armes mais des rameaux d'olivier
Une offrande à notre avenir pour tous les rounds à tenir
J'veux pas que nos bout'chous grandissent patchés
La plupart d'entre nous finissent badgés
D'un bonheur falch en vente flash sur la toile
Je tisse mon réseau j'aiguise mes ciseaux
Découpe des cercles de parole dans leur monde bien trop carré
Je glisse sur l'horizon je déguise ma raison
En une douce folie créatrice capable de tout changer
Peut être barge un peu à la marge mec j'suis Chargé de bonnes vibes
J'ai les crocs et la rage armé de ma plume qui arrache
J'grave mon engagement dans la roche
Une tache d'encre pour partager la cruche et envahir les friches
On s'rassemble en tribu on s'ressemble ne forme qu'un
Si au lieu de nous plaindre nous plantions des arbres
Nous nous souviendrions peut être enfin que l'Eden était un jardin
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève
J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime
Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines
Vous trouverez ici les textes du premier Ep de La Faille "Vile"
ENtrez dans la faille
Le freestyle a un visage
Je vide mon sac
Kick sale
Fissa plie le mic
Fils appelle moi Singa
Rap harissa Rect-di de Ri-pas
Je respire l'abyme
Crache vite c'est du deal d'art
J'arrive sur guitare crade
Je ne rie pas
immerge-toi tire une taff
Ya a pas de filtre à mes images
C'est de la maïs gitane
Mes écrits ce n'est pas du militantisme
C'est de la survie
Un cri vital
Original depuis le taga rizla slim
Classique comme une pizza pâte fine
Mc minable
Vas-y astique toi le chibre sur tes punchlines
Moi j'gratte les débris de nos âmes tristes qui s'égarent
Capitalisme sauvage maladie de nos entrailles
Regarde
Les p'tits subissent le drame danse macabre
Ils ne pensent qu'à bicravent
Chinent la maille partout sur le gris macadam
Les gamins bananent le toxicomane
Tu veux un kif une rocaille dans la pipe
Du charas ou de la weed
Un fix ça remplit le vide
Bal des bâtiments
Bidonville ciment brique
Flics ne protègent plus ils traquent
La BAC frappe et moi j'dis
L'inutile c'est mon taf
Je vis comme je rime
Aussi libre que possible
En attendant la chute du château de carte
Entrez dans la faille
Je vide mon sac
Kick sale
Fissa plie le mic
Fils appelle moi Singa
Rap harissa Rect-di de Ri-pas
Je respire l'abyme
Crache vite c'est du deal d'art
J'arrive sur guitare crade
Je ne rie pas
immerge-toi tire une taff
Ya a pas de filtre à mes images
C'est de la maïs gitane
Mes écrits ce n'est pas du militantisme
C'est de la survie
Un cri vital
Original depuis le taga rizla slim
Classique comme une pizza pâte fine
Mc minable
Vas-y astique toi le chibre sur tes punchlines
Moi j'gratte les débris de nos âmes tristes qui s'égarent
Capitalisme sauvage maladie de nos entrailles
Regarde
Les p'tits subissent le drame danse macabre
Ils ne pensent qu'à bicravent
Chinent la maille partout sur le gris macadam
Les gamins bananent le toxicomane
Tu veux un kif une rocaille dans la pipe
Du charas ou de la weed
Un fix ça remplit le vide
Bal des bâtiments
Bidonville ciment brique
Flics ne protègent plus ils traquent
La BAC frappe et moi j'dis
L'inutile c'est mon taf
Je vis comme je rime
Aussi libre que possible
En attendant la chute du château de carte
Entrez dans la faille
Vile
D'Uruk à New-York la même histoire tourne en boucle
Elle grouille, elle hurle, elle fume
Piétine la vie de ses semelles de bitume
Elle est sourde et crue, elle pue
Elle est sinistre et vénale s'en tape de tes fêlures
Elle te mate de ces feux
Te matraque de ses habitudes
Elle t'enlace de ses avenues
Toi tu te prends au jeu
Aucune chance que tu t'échappe
De son réseau de caméras
Elle te braque te mate te toise
Vulgaire cafards sur ses trottoirs
Aucune chance que tu t'échappe
Aucune chance que tu t'échappe
Aucune chance que tu t'échappe
Aucune chance elle est
Elle est vile
Chaque jours qui passe te le rappelle
Elle t'attire des ses lumières
Comme un stupide moustique
C'est le choc tout est trop cher
Rien pour toi dans ses vitrines
Elle te parque dans ses taudis
Sans repos dortoirs maudits
Elle te salit de son gris
Ta peau se décolore se flétrie
Elle se maquille avec tes ecchymoses
Tes larmes un gloss pour ses lèvres infâmes
Jouit de tes drames, kiffe quand tu crames
Se nourrit de ton âme tu l'sais elle est
Elle est vile
Chaque jours qui passe te le rappelle
D'Uruk à New-York la même histoire tourne en boucle
r.a.p.
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
Répit avant le précipice réponse à la pluie
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
J'rappe j'rappe
Salle de classe pour décor
Bal d'angoisse, boule dans la gorge
Boursouflure de mots qui ne demande qu'à éclore
Un coin de table, mes cahiers de cours comme support
Feuille volante violence carcan scolaire
Carnet d'une plume hurlant silence à la Lune
Rien qu'des larmes de bout d'homme
Qui s'évade, bougonne, crayonne
Cœur sensible, monde instable
Sonde fragile, corps malade
Flow de panique, ancrage en plastoque
Esprit léthargique et bic dans la poche
Runes magiques, shit dans la clope
Je croyais qu'prendre des claques
Soulagerait mes cloques
Pétage de plombs classique
L'anesthésie d'un jeune
Qui re'sent bien qu'on l'euthanasie
Début de mes thèses hérétiques
Contre la violence étatique
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
Répit avant le précipice réponse à la pluie
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
J'rappe j'rappe
Je découvre que le rythme des mots
Donne une cadence à ma vie
Je me défoule sur mon ego
Me mets à écrire comme certains prient
La feuille mon sparring partner
La plume ma hache, mon cutter
Je découpe le réel
Pendant que je déploie mes ailes
Développement de la pensée d'un petit brouillon
Rage d'un sapiens qui ôte son bâillon
Bouillon de sous culture, braillement, désinvolture
Béton contre verdure, caillou contre dictature
Peu à peu mes positions se construisent
Oasis en désert aride
Chaloupe en plein océan
Petit grain de sable de l'équilibre
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
Répit avant le précipice réponse à la pluie
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
J'rappe j'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
Répit avant le précipice réponse à la pluie
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
J'rappe j'rappe
Salle de classe pour décor
Bal d'angoisse, boule dans la gorge
Boursouflure de mots qui ne demande qu'à éclore
Un coin de table, mes cahiers de cours comme support
Feuille volante violence carcan scolaire
Carnet d'une plume hurlant silence à la Lune
Rien qu'des larmes de bout d'homme
Qui s'évade, bougonne, crayonne
Cœur sensible, monde instable
Sonde fragile, corps malade
Flow de panique, ancrage en plastoque
Esprit léthargique et bic dans la poche
Runes magiques, shit dans la clope
Je croyais qu'prendre des claques
Soulagerait mes cloques
Pétage de plombs classique
L'anesthésie d'un jeune
Qui re'sent bien qu'on l'euthanasie
Début de mes thèses hérétiques
Contre la violence étatique
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
Répit avant le précipice réponse à la pluie
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
J'rappe j'rappe
Je découvre que le rythme des mots
Donne une cadence à ma vie
Je me défoule sur mon ego
Me mets à écrire comme certains prient
La feuille mon sparring partner
La plume ma hache, mon cutter
Je découpe le réel
Pendant que je déploie mes ailes
Développement de la pensée d'un petit brouillon
Rage d'un sapiens qui ôte son bâillon
Bouillon de sous culture, braillement, désinvolture
Béton contre verdure, caillou contre dictature
Peu à peu mes positions se construisent
Oasis en désert aride
Chaloupe en plein océan
Petit grain de sable de l'équilibre
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
Répit avant le précipice réponse à la pluie
J'rappe
Ronin armé, pacifiste
J'revêt l'armure avant d'partir
Rien n'arrêtera ma plume
J'rappe
R.A.P.
J'rappe j'rappe
pas sages
David a dix ans. De l'avis de tous il glisse
À l'évidence disperse ses forces, ses chances de s'en sortir se divisent
Il est bruyant, remue tout le temps
L'adulte le carcan, lui c'est le vent, la tempête l'ouragan
On commence à lui coller des adjectifs
De l'écolier insupportable au cassos en cartable. Prochaine incartade :
La porte ou la trappe, chômage plus tard
Tox ou taulard, bandit ou smicard, la fresque est joviale
Trop facile de faire porter la faute à un enfant
Plutôt due d'affronter l'enfer de partager son tourment
L'exclusion devient déterminisme
L'explosion sera systématique
La rue le guette ? Mais il est la rue
Tu veux le test ? Lui il te baise t'as vu !
Sauvage dans la ville ? Tu veux dire ville sauvage
Ici faut s'en sortir survivre quitte à devenir barge
Pour les môme pas sages les petits sheitans
Les gosses d'la DASS, les écorchés dans le noir
Tous ceux qui traînent tard, qui font peur, qu'on écarte
Ceux qui morflent dans l'histoire cette chanson j'vous la dois
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
Abu 17 gies-bou, la trace du bisou brutal d'une balle sur la joue droite
Sous la puche-ca le r'gard doux à moins que ce ne soit une ruse de loup
Son futur c'est roulette russe, barillet plein, aucune excuse
À moins qu'il ne trouve sur son chemin d'embûches une nouvelle muse
Sentiments incarcérés depuis l'année d'ses 16 piges volées
Il n'a plus confiance en personne il veut compter les billets violets
Ya pas d'argent facile il n'y a qu'des prises de risque
l'insupportable enfermement et son enfance trahie
La rue et ses faux frères, la tune et ses problèmes
Le mur et ses maux d'tête l'adulte et ses promesses
Dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine son arme
Il connait trop la violence humaine, il sait d'quoi il est capable
Dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine son arme
Il connaît trop l'statut d'victme il préfère être coupable
Pour les môme pas sages les petits sheitans
Les gosses d'la DASS, les écorchés dans le noir
Tous ceux qui traînent tard, qui font peur, qu'on écarte
Ceux qui morflent dans l'histoire cette chanson j'vous la dois
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
À l'évidence disperse ses forces, ses chances de s'en sortir se divisent
Il est bruyant, remue tout le temps
L'adulte le carcan, lui c'est le vent, la tempête l'ouragan
On commence à lui coller des adjectifs
De l'écolier insupportable au cassos en cartable. Prochaine incartade :
La porte ou la trappe, chômage plus tard
Tox ou taulard, bandit ou smicard, la fresque est joviale
Trop facile de faire porter la faute à un enfant
Plutôt due d'affronter l'enfer de partager son tourment
L'exclusion devient déterminisme
L'explosion sera systématique
La rue le guette ? Mais il est la rue
Tu veux le test ? Lui il te baise t'as vu !
Sauvage dans la ville ? Tu veux dire ville sauvage
Ici faut s'en sortir survivre quitte à devenir barge
Pour les môme pas sages les petits sheitans
Les gosses d'la DASS, les écorchés dans le noir
Tous ceux qui traînent tard, qui font peur, qu'on écarte
Ceux qui morflent dans l'histoire cette chanson j'vous la dois
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
Abu 17 gies-bou, la trace du bisou brutal d'une balle sur la joue droite
Sous la puche-ca le r'gard doux à moins que ce ne soit une ruse de loup
Son futur c'est roulette russe, barillet plein, aucune excuse
À moins qu'il ne trouve sur son chemin d'embûches une nouvelle muse
Sentiments incarcérés depuis l'année d'ses 16 piges volées
Il n'a plus confiance en personne il veut compter les billets violets
Ya pas d'argent facile il n'y a qu'des prises de risque
l'insupportable enfermement et son enfance trahie
La rue et ses faux frères, la tune et ses problèmes
Le mur et ses maux d'tête l'adulte et ses promesses
Dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine son arme
Il connait trop la violence humaine, il sait d'quoi il est capable
Dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine dégaine son arme
Il connaît trop l'statut d'victme il préfère être coupable
Pour les môme pas sages les petits sheitans
Les gosses d'la DASS, les écorchés dans le noir
Tous ceux qui traînent tard, qui font peur, qu'on écarte
Ceux qui morflent dans l'histoire cette chanson j'vous la dois
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages les petits sheitans les gosses d'la DASS
Pour les môme pas sages, pour les môme pas sages
pas l'temps
Ma langue tremble dans l'incendie, une lampe à huile une bougie
Ma lance face aux uzis : encéphalogramme épilepsie
Dans le silence j'imprime mon utopie
Mon histoire je l'écris à travers le prisme de la vie
C'est ma vérité fière : même quand je me trompe je dis vrai
Si je déverse mes vertiges c'est que le barrage a sauté sous le débit
Je distille ma colère dans l'alambic universel
Me délivre des filets par effets de style onirique scène
L'oligarchie règne revendique terre sienne alors que le peuple saigne des mers
Nos cris ne sont que des ligatures et la tumeur dictature reste
Je n'ai pas d'solution à grande échelle pour stopper l'infâme manège
J'espère juste transmettre un peu de force aux frères et sœurs pendant qu'mon âme s'allège
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
L'écho de l'histoire tourne en boucle à travers le sample de ce beat lourd
J'ai fait courir le bic pour trouver l'essence de mon discours
Le stylo fourmille, l'encre boue, mon ventre s'ouvre, une étreinte de l'Ankou
Même les sourds entendent le groove du gouffre ils le lisent sur ma bouche
Les promesses de gloire, les fausses victoires tout est construit pour corrompre les minois
Tant d'frontières bizarres, temps modernes, visas, l'ordre frappe de sa foudre foule nos droits
Les modestes gisent là le geste à la mode : le crachat au visage
Les mots ne suffisent pas trop de morsures en conscience nos arbres ne guérissent pas
Crise humaine les devises divisent édifices éducatifs d'viennent des cellules grises
Brisent les rêves des fils et des filles dévient leurs désir redessinent leurs cimes décident de leurs vies
Mélanome à l'écran la mélodie est triste lentement au fil de la mesure mélomane je m'écris
Mélange de mélancolie de magie je m'élance m'étends m'épanche m'ancre dans le vent
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas l'temps
Ma lance face aux uzis : encéphalogramme épilepsie
Dans le silence j'imprime mon utopie
Mon histoire je l'écris à travers le prisme de la vie
C'est ma vérité fière : même quand je me trompe je dis vrai
Si je déverse mes vertiges c'est que le barrage a sauté sous le débit
Je distille ma colère dans l'alambic universel
Me délivre des filets par effets de style onirique scène
L'oligarchie règne revendique terre sienne alors que le peuple saigne des mers
Nos cris ne sont que des ligatures et la tumeur dictature reste
Je n'ai pas d'solution à grande échelle pour stopper l'infâme manège
J'espère juste transmettre un peu de force aux frères et sœurs pendant qu'mon âme s'allège
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
L'écho de l'histoire tourne en boucle à travers le sample de ce beat lourd
J'ai fait courir le bic pour trouver l'essence de mon discours
Le stylo fourmille, l'encre boue, mon ventre s'ouvre, une étreinte de l'Ankou
Même les sourds entendent le groove du gouffre ils le lisent sur ma bouche
Les promesses de gloire, les fausses victoires tout est construit pour corrompre les minois
Tant d'frontières bizarres, temps modernes, visas, l'ordre frappe de sa foudre foule nos droits
Les modestes gisent là le geste à la mode : le crachat au visage
Les mots ne suffisent pas trop de morsures en conscience nos arbres ne guérissent pas
Crise humaine les devises divisent édifices éducatifs d'viennent des cellules grises
Brisent les rêves des fils et des filles dévient leurs désir redessinent leurs cimes décident de leurs vies
Mélanome à l'écran la mélodie est triste lentement au fil de la mesure mélomane je m'écris
Mélange de mélancolie de magie je m'élance m'étends m'épanche m'ancre dans le vent
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas pas l'temps de détrôner l'injustice céleste
Pas pas l'temps de les écouter ces chiens qui nourrissent l'Everest
Pas l'temps
t.T.C.
J'ai fixé mon prix TTC
Tarif taxe comprise tout en étant correct
Travail taf charbon turbin putain de traite des corps
Train train calciné tout est côté toujours tout compter
Je dois vendre mon expérience
Avoir confiance en mes compétences curriculum carré
Toujours droit et courbé toutou calme pour manger
J'monnaye ma sueur à l’heure afin de vivre quelques secondes de vraies
Une caresse le long de ton dos dans mon
Cou ton souffle chaud sentir ton pouls contre ma peau
Le café du matin un calumet un
Vers au bout de la langue un autre dans la main nos
Doigts liés nos corps entrelacés ton ventre nos
Sang mêlés enfants du jour nouveau né
Nos couplets collectif nos coudes soudés le
Goût de l'encre dans la bouche un je t'aime pour ne pas couler
Prendre la route avec toi ta langue dans ma bouche
La fougue de tes hanches l'absence de doute sous les draps
Un pétale de rose dans les bras de l'eau
Un pack avec un kho l'impact de mon flow
Je vis au rythme du tiroir caisse
Le plus triste j'engraisse le mec qui me maltraite
Je manque d'espace temps la pointeuse me glace le
Sang je suis dev'nu sa tainp et sa me perce les tympans
Teint pale chaque tin-ma j'trimballe
Mon cadavre toute lumière éteinte
Ce deal une impasse trop de décalage on ne me
Rend que quelques secondes après toutes ces heures tuées
Ta main si petite autour de mon pouce ton
Premier sourire un câlin magique voler à ton secours
Toujours nos empreintes notre présent
Mon phrasé nos étreintes d'hiver et d'été
T'écouter dormir dans mes bras y puiser ma force
Amour colonne vertébrale
Inverser la course du globe
L'espace d'un soupir sidéral
Mon propre tempo mes blem-pro sur l'téco
Une pinte quelques potes en terrasses quand il fait chaud
L'écorce d'un arbre contre ma paume
Mes trésors en pagaille avant que le taf ne me rattrape dès l'aube
Putain ça y est ça r'commence trotteuse infernale
Cadence mes yeux brûlent de tigue-fa dans mon crane hurle tic-tac
Mes traits s'creusent comme mon morale et j'dois encore être rentable
Sinon je sais qu'on m'jettera ya ces traites qui rattrapent
J'dois bosser pour payer quelqu'un qui s'occupera d'ma môme
Pendant qu'j'irai bosser tu vois pas l'blem-pro j'crois quj'vais y laisser ma peau
La courses au zeillo m'rend barjo j'y laisse ma vie mes idéaux
J'vends trop d'heures pour ces quelques secondes de r'pos
Tarif taxe comprise tout en étant correct
Travail taf charbon turbin putain de traite des corps
Train train calciné tout est côté toujours tout compter
Je dois vendre mon expérience
Avoir confiance en mes compétences curriculum carré
Toujours droit et courbé toutou calme pour manger
J'monnaye ma sueur à l’heure afin de vivre quelques secondes de vraies
Une caresse le long de ton dos dans mon
Cou ton souffle chaud sentir ton pouls contre ma peau
Le café du matin un calumet un
Vers au bout de la langue un autre dans la main nos
Doigts liés nos corps entrelacés ton ventre nos
Sang mêlés enfants du jour nouveau né
Nos couplets collectif nos coudes soudés le
Goût de l'encre dans la bouche un je t'aime pour ne pas couler
Prendre la route avec toi ta langue dans ma bouche
La fougue de tes hanches l'absence de doute sous les draps
Un pétale de rose dans les bras de l'eau
Un pack avec un kho l'impact de mon flow
Je vis au rythme du tiroir caisse
Le plus triste j'engraisse le mec qui me maltraite
Je manque d'espace temps la pointeuse me glace le
Sang je suis dev'nu sa tainp et sa me perce les tympans
Teint pale chaque tin-ma j'trimballe
Mon cadavre toute lumière éteinte
Ce deal une impasse trop de décalage on ne me
Rend que quelques secondes après toutes ces heures tuées
Ta main si petite autour de mon pouce ton
Premier sourire un câlin magique voler à ton secours
Toujours nos empreintes notre présent
Mon phrasé nos étreintes d'hiver et d'été
T'écouter dormir dans mes bras y puiser ma force
Amour colonne vertébrale
Inverser la course du globe
L'espace d'un soupir sidéral
Mon propre tempo mes blem-pro sur l'téco
Une pinte quelques potes en terrasses quand il fait chaud
L'écorce d'un arbre contre ma paume
Mes trésors en pagaille avant que le taf ne me rattrape dès l'aube
Putain ça y est ça r'commence trotteuse infernale
Cadence mes yeux brûlent de tigue-fa dans mon crane hurle tic-tac
Mes traits s'creusent comme mon morale et j'dois encore être rentable
Sinon je sais qu'on m'jettera ya ces traites qui rattrapent
J'dois bosser pour payer quelqu'un qui s'occupera d'ma môme
Pendant qu'j'irai bosser tu vois pas l'blem-pro j'crois quj'vais y laisser ma peau
La courses au zeillo m'rend barjo j'y laisse ma vie mes idéaux
J'vends trop d'heures pour ces quelques secondes de r'pos