Vous trouverez ici les textes des morceaux de ma sélection Premier Jet.
Les mots qu'on lit et ceux qu'on écoute ne sont jamais vraiment les mêmes.
Les mots qu'on lit et ceux qu'on écoute ne sont jamais vraiment les mêmes.
la rumeur
Parait qu'c'est l'game, qu'l'amour est dead
La compét écrase l'entraide plus d'frère que des traîtres La gonflette remplace les tripes, grosses têtes, égo-trip Glock, chaînes, merco, shit, grogne en laisse chienne mercantile Parait qu'le rap est mort, mais les p'tits frères arrivent Canines dehors gueulant plus fort que gronde le ton- -nerre, braillant d'efforts, coulant de sueur plumes Cimeterre lyrics éclairs parole restera libre Parait qu'il faut faire le buzz, se déguiser pour le Bizz, se mépriser pour le kif. Fuck! Moi quand je Kick, Y a pas d'traîtrise, pas de keuf sous le cockpit, aucun Clash sur la playlist MC lutte-t-il pour son prestige ? La rumeur devient vérité Quand je ne prends plus la peine de la vérifier Lentement, elle s'installe lâchement Petit à petit remplace mon identité Paraît qu'faut s'lever tôt. J'ai mis l'veto j'préfère m'élever, j'décide de mes idéaux. Mon odyssée : des syllabes sans label décibel sibyllins du Singa baladin Pour déboulonnement d'idoles indélébiles Paraît qu'c'est marche ou crève. Je ne mâcherai ni mes mots ni mes rêves. Comme tout poète, atteint de la maladies des os de vers, Jj'crois qu'c'est mieux que celle des faussaires des hautes sphères qui Déclenchent des guerres pour des gisements de saphir. Paraît que c'est pour sa sécurité sue Kirikou court Sous les caméras que la cour est interdite aux moricauds Comme aux rats, mais le courroux couve, malgré la came qu'écoulent les Camoras et aucun maquereau n'empêchera la crue du Kaméaméa La rumeur devient vérité Quand je ne prends plus la peine de la vérifier Lentement, elle s'installe lâchement Petit à petit remplace mon identité Parait qu'faut faire du chiffre. Fric sale, fissa, Froc file à terre. Enfile moi s'il y a du bif à se faire. File indienne des prochaines vaches à traire. Fruit indigne Maintenant que t'as les pis à l'air n'oublie surtout pas de te taire. Parait qu'faut rapper sale ou conscient, commercial ou Gangster hardcore ou lover, Qu'il faut les couilles Et la poutre, la poudre et les douilles, la coupe et les troupes é- -couler le shit ou la coke et baiser des putes à belle croupe Parait qu'il faut du swag et puis des filles en string Des piles de codes de pacotille, des signes De clan tous pâles copies, des tics de thug, une Equipe des guns. J'ai rien de tout ça mais mon rap swingue. La rumeur devient vérité Quand je ne prends plus la peine de la vérifier Lentement, elle s'installe lâchement Petit à petit remplace mon identité Paraît que c'est capital de capitonner nos croyances face Au capitalisme qui décapite nos rêves et crève nos cœurs Nos chants d'amour et de colère resteront dignes I- -mage de nos cris qu'ils étouffent et de nos écorces qu'ils crament Paraît que nos parcours sont paresseux que nos plaies ne sont Pas réelles qu'il faut crever pour atteindre le paradis. Entre pilori et patrie paternaliste, j'ai choisi La terre et la plume faisons le pari de la piraterie Parait qu'un homme ça ne pleure pas. Ça Cogne ça encaisse ça baise ça grogne ça pousse sans peur ça Meurt en silence. Sensible depuis la naissance, j'fais aveu de faiblesse Si ressentir c'est être fragile j'revendique mon argile La rumeur devient vérité Quand je ne prends plus la peine de la vérifier Lentement, elle s'installe lâchement Petit à petit remplace mon identité |
kévin et Samba
Grand, mince, tête rasée, noir, Samba vient d'ailleurs, on l'dit à son visage Son quotidien il le partage, à 8 dans un 3 pièces à l'étroit. Petit et joufflu, Kevin est caucasien chevelu. Ils sont trois à la maison, 4 chambres, 100 m² pour le salon Samba connaît la faim, la promiscuité, il est de père incertain. Kevin souffre de l'absence de ses parents. Il sait trop bien qu’on n’achète pas l'amour de son enfant Deux gamins si différents, pourtant ils se rencontrent, Se découvrent des points communs : leurs 10 ans le mois prochain et la tristesse de leurs sentiments Ils n'ont pas la même classe, pas la même histoire Mais à l'école, ils partagent le même banc. Ils n'ont pas le même père, pas la même couleur Mais dans leur douleur ils ont trouvé un frère. Kevin et Samba sont inséparables, ensemble ils fuient leur situation familiale. Ils font les 400 coups partagent tout ; le foot, les mauvaises notes, le manque d'écoute et la colère des profs. Samba et Kevin à deux 26 ans sans capitaine devant la galère quotidienne. Ils s'entendent à merveille les larmes sèchent sous l'amitié soleil. Ils se disent tout en silence. Ils misent sur le rire les conneries l'insouciance. Rien ne les oppose à part qui a vraiment gagné ce match de ping-pong ou qui des deux regardait cette belle blonde. Seul le présent compte, Kevin et Samba les frères siamois. Quand le monde des adultes gronde Samba et Kevin ne le comprennent pas Ils n'ont pas la même classe, pas la même histoire, Mais dans la rue, ils partagent le même banc. Ils n'ont pas le même père, pas la même couleur, Mais dans leur douleur ils ont trouvé un frère. Kevin est plus seul que jamais, ses parents sont franchisés, lui, proche marginalisé. Samba, récolte des coups à la baraque alors à l'école on signale, protection de l'enfance, foyer d'urgence. Pour les frères c'est le drame, Kevin insulte la CPE la traite de pute, c'est de sa faute ce déchirement d'âme. Samba est plus pudique, une larme et on renferme, une fugue il se libère. Samba retrouve Kevin, c'est chez lui qu'il dort. Que les adultes s'inquiètent, l'amitié est plus forte. Il faudrait bien plus que des lois pour les séparer ces deux bouts d'hommes si étroitement liés. Ils n'ont pas la même classe, pas la même histoire, Mais dans la vie, ils partagent le même banc. Ils n'ont pas le même père, pas la même couleur Mais pour leur bonheur ils ont trouvé un frère. Je ne sais pas ce qu'ils sont devenus Ces deux gamins rencontrés dans la rue Je les revois ensemble comme si c'était hier Je lève mes vers à Kevin et Samba les deux frères |
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rap langue
Langue langoureuse, l'homme l'aime amoureuse
Chuchote des mots doux quand elle s'amuse entre deux lèvres
Lèche ellipse scintillante, se love en louve, l'envie à l’œil
Enlève ses vêtements lentement incandescente lave vive sous la lune
Lance des soupirs, lape l'eau coulant des loops, elle est pili-pili pas salope
Limpide et éloquente, quoi que loquace liqueur locale
Élixir loukoum langue lance-flamme décolle arc-en-ciel couleur loca loca
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Elle est rappeuse ma langue
Quand on voudrait la voir ramper à terre ou la forcer à rentrer dans le rang
Alors elle rempile pour un nouveau round
Rend compte de sa rancune tenace remplace love par la rage au mic
Vorace de vérité, valeurs exacerbées Parfois elle vrille elle est vaurienne vérolée
Elle versifie rebelle rejette l'or répond renégate à l'appel hérétique imprimé sous les semelles
Les rivaux rect-di dans la rétine, reptile, pas d'erreur elle est rapide
Guerre éclaire blitzkrieg ne rate pas sa cible détruit l'empire en un trip
Elle dérape rafistole un flow avant l'refrain pour les frères et les sœurs
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Ma langue c'est l'écho des coups du colon
Pas catho pour un écu mais kalash pour un écrou
Dis moi tu n'trouves pas qu'elle claque qu'elle cogne
Quoi qu'elle clame elle catapulte les cris de son calame
Caisse claire tabasse kick lourd répond à la basse
Clavier cocotte de guitare décor idéal elle frappe comme l'éclair
Elle aime qu'on l'écoute mais se fout de sa côte
Les seules bombes qu'elle tolère sont les consonnes qui éclatent
Sans répit dans le chaos questionne plus qu'elle ne répond
Stigmatisée coupable? Pourquoi demander pardon
Elle attaque dans le respect espère avoir un impact
Même la corde autour du cou elle continue le combat
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Chuchote des mots doux quand elle s'amuse entre deux lèvres
Lèche ellipse scintillante, se love en louve, l'envie à l’œil
Enlève ses vêtements lentement incandescente lave vive sous la lune
Lance des soupirs, lape l'eau coulant des loops, elle est pili-pili pas salope
Limpide et éloquente, quoi que loquace liqueur locale
Élixir loukoum langue lance-flamme décolle arc-en-ciel couleur loca loca
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Elle est rappeuse ma langue
Quand on voudrait la voir ramper à terre ou la forcer à rentrer dans le rang
Alors elle rempile pour un nouveau round
Rend compte de sa rancune tenace remplace love par la rage au mic
Vorace de vérité, valeurs exacerbées Parfois elle vrille elle est vaurienne vérolée
Elle versifie rebelle rejette l'or répond renégate à l'appel hérétique imprimé sous les semelles
Les rivaux rect-di dans la rétine, reptile, pas d'erreur elle est rapide
Guerre éclaire blitzkrieg ne rate pas sa cible détruit l'empire en un trip
Elle dérape rafistole un flow avant l'refrain pour les frères et les sœurs
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
Ma langue c'est l'écho des coups du colon
Pas catho pour un écu mais kalash pour un écrou
Dis moi tu n'trouves pas qu'elle claque qu'elle cogne
Quoi qu'elle clame elle catapulte les cris de son calame
Caisse claire tabasse kick lourd répond à la basse
Clavier cocotte de guitare décor idéal elle frappe comme l'éclair
Elle aime qu'on l'écoute mais se fout de sa côte
Les seules bombes qu'elle tolère sont les consonnes qui éclatent
Sans répit dans le chaos questionne plus qu'elle ne répond
Stigmatisée coupable? Pourquoi demander pardon
Elle attaque dans le respect espère avoir un impact
Même la corde autour du cou elle continue le combat
Longue vie à nos langues en mouvements
J'rappe dans les temps pour m'évader du carcan
Longue vie à nos langues en mouvements
Elles sont vives et belles libres et fières sur nos lèvres
l'espace restreint
L'espace restreint entre étreinte vorace, esquisse lascive, esquive tenace
Complainte introspective, désir incompressible et destin de masse. J'laisse une virgule sonore, lâche une missive Mes mots mes sonars, signaux SOS. J'entasse les mégots j'encrasse mes poumons, Mais j'm'enracine mot pour mot tout en partant en fumée. J'défie mon ventre pas la faim pas de déni sur mon appétit d'humain? Un flow de rônin sur un break beat, rumine mes dépits d'aujourd'hui En espérant demain. Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume Demain mes démons en dehors de mo-même, Déclin du laiton et de l'or grâce à l'entraide. Mes dessins du désordre, le dire mon remède, Mon destin je le forge à la plume mon emblème. Mes blème-pro mes migraines, mes progrès mineurs Des paradoxes sur une prod ma parole J'boxe au micro. Mâle part en guerre, l'homme part en couille, Ma parade m'embrouille, ça n'marche pas entre nous, ça s'malaxe la nouille? Nous toujours rare, plus de meutes que de braves Plus d'armes plus de meurtres plus de heurts plus de drames Les barbares nous entourent c'est la folie qui court. Les arbres s'embrasent, le ballet du feu, Les valets en colère ont toujours fait des rois heureux Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume Heureux, j'ai appris à l'être malgré ma tristesse Quête de peureux, force et courage, face au carnage J'n'ai qu'mes carnets miteux Et ma parole sincère s'incarne à la rencontre de l'encre et d'une feuille cornée Mes rétines s'écarquillent quand mes récits s'étoffent J'évite les récifs grâce à musique kif racines fortes La rançon d'la liberté, c'est la rareté d'sa présence C'est pour ça qu'j'la chante tant c'n'est pas par insouciance Puisque c'est la crise j'dessine l'humain à la craie Parce que j'suis sous emprise j'tente de m'libérer A défaut d'refermer j'fais danser les lettres Charmeurs de consonnes et d'voyelles S.I.N.G.A tu sauras l'épeler Dans l'espace restreint j'ai rencontré ma plume |
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dominus
Arrivé le dernier, plus aucun denier à te donner, désolé, tes prédécesseurs ont tout mangé
J'avais les bras ouverts, j'le jure la main sur l'coeur, cruelle réalité je n'peux accueillir toute la misère Je sais que tu n'as pas le choix, estime être dans ton droit, mais que veux-tu vous êtes des millions à réclamer un toit Toi tu payes pour les autres, ceux qui foutent le désordre. J'aimerais tant répondre à tes désirs mais suis obligé de te reconduire A la frontière. Monde tiers en guerre. Mes sincères regrets à ta famille et à tes frères. Il faut faut bien qu'mes affaires prospèrent attends encore un peu et si tu vis toujours tu pourras retenter ta chance au jeu. Cela me gêne, me brise le coeur, fardeau du seigneur, ma mission : ordonner ce monde en perdition. J'espère que tu pourras me pardonner et je te jure que si tu m'es utile je t'accueillerai à mes côtés. Ton pathos sur un plateau Ton radeau face au paquebot T'as choisi ton fardeau Vas-y barre-toi des mes eaux Je suis le maître de maison J'ai la main-mise sur les saisons Ici c'est dominé contre dominant Alors... Je sais que c'est difficile à comprendre, mais tu m'as tant donné tu m'as habitué à tout te prendre. Ainsi, je me suis servi, gavé à outrance, maintenant je suis camé à l'abondance. Je sais que tu souffres lorsque dans ta chair je creuse des gouffres Mais tu regorges d'or alors moi je remplis mes coffres. Les affres que je te fais subir ne me procurent aucun plaisir, Mais il fallait que je choisisse entre le respect de la vie et le désir Ce n'est pas de ta faute mais tes ressources ne suffisent plus Au petit homme que tu enfantas il en faut toujours plus Comme les autres espèces prennent trop d'espace je fais de la place Partout où je passe ça brûle il paraît que le feu élimine les traces Je me suis évertué à suivre les lois il fallait un prédateur au sommet de la Nature je me suis choisi moi. Je voudrais tant que tu m'accordes ton pardon mais tu sais je suis un créateur je n'ai pas choisi ce don. Ton pathos sur un plateau Ton radeau face au paquebot T'as choisi ton fardeau Vas-y barre toi des mes eaux Je suis le maître de maison J'ai la main mise sur les saisons Ici c'est dominé contre dominant Alors... Je ne supporte plus les rêves que tu as toujours au coin des lèvres de ton visage mièvre, contemple les ténèbres. Toi qui te contentes d'éphémère, tu te rends compte du non-sens de ton existence délétère. T'espères encore sauver Déméter des griffes du Cerbère, Tes résistances dérisoires, tes espoirs de délivrance délirants, tes dénis évidents, Tes idées dissidentes d'un ensemble décidant tu te mens, c'est de l'évitement. La vie c'est un chemin, un chef de meute. T'échapperas pas à cette chape là Une chapelle, un cheptel bien gardé, des dividendes dans la poche. Tes chimères hérésie, tes sourires à la vie T'as toujours pas compris il faut la forcer pour qu'elle vienne dans ton lit. L''amour c'est de la mandoline oublie les mandalas Ma demande est là sur un air de valse Rapt rapt des richesses cap cap sur le monde vaste Un jeu de ball trap et toi tu brandis ton éthique, tu n'as décidément rien compris, c'est pathétique. Ton pathos sur un plateau Ton radeau face au paquebot T'as choisi ton fardeau Vas-y barre toi des mes eaux Je suis le maître de maison J'ai la main mise sur les saisons Ici c'est dominé contre dominant Alors choisis ton camp |
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responsabilité
T'es impressionnant ça c'est sûr, imposante est ta carrure
Les muscles saillants, le torse nu, t'es déjà en armure. T'as le coffre du chef, les bras fort comme le chêne, Tu pousses tu pousses tu soulèves t'es un vrai mec Il n'y a pas de doute t'es balèze. T'as la com, les codes. T'as les grosses prods Les bolides, les armes, les soldats solides Les histoires sordides en vente comme des sodas morbides Tu joues les fous du zoo les fauves affamés, 4*4, kalash armée Macchabée dans le coffre à enterrer Tu confonds rapper la rue et faire son apologie. Parler vrai parler cru Tu tiens un micro L'as tu oublié Règle numéro 1 Responsabilité Je parle de respect Simple Je regrette si je te blesse Mais tu n'es pas un chien Retire ta laisse Tellement de haine t'en détruits ceux qui t'aiment Les gamins t'imaginent en modèle pendant que tu les baises T'es un putain de cynique, un malade en grande souffrance psychique T'es adulte démago, face aux ados. Adulent un idiot, une idole, un égo Les oreilles des petits c'est pas le cabinet du psy Raconte donc tes conneries à ta meuf tes amis Tes horreurs tes fantasmes c'est fatigant T'es la fuite des cerveaux adolescents Ils avalent tes pulsions de mort en oublient la vie Ton rap c'est le pus de la plaie au lieu d'être le cri Pas de pensée mais du poison pas d'avancée mais du recul prison T'enlèves le pansement enfonces le poignard Embrasses le maton retour case départ Tu tiens un micro L'as tu oublié Règle numéro 1 Responsabilité Je parle de respect Simple Je regrette si je te blesse Mais tu n'es pas un chien Retire ta laisse Tu l'as prouvé tu sais aboyer quand le maître utilise son sifflet. Tu te prêtes au jeu et remues la queue quand il agite les billets. Tu baves, grognes, insultes les daronnes, Montres les dents face aux bonnes gens Faut effrayer la mémé dans son canapé c'est ce qui fait vendre. Un million de fuck sur les ondes c'est les fers aux bras pas le bras de fer Tu penses donc qu'oncle Tom se libère dans les bras du maître, Tu te berces d'illusions merde. C'est la blacksploitation à la française, plus de traces de panthère, Que des pantins qui jouent les gangsters Ya pas de braquage c'est l'aumône des hautes classes Tu tiens un micro L'as tu oublié Règle numéro 1 Responsabilité Je parle de respect Simple Je regrette si je te blesse Mais tu n'es pas un chien Retire ta laisse |
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Black Marianne feat Ryaam Mc
J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres
Je m'inspire de l'univers je suis l'élève J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines Je voulais écrire un texte positif Ne confonds pas MC passif et esprit pacifiste Facile de tomber dans la haine quand les hyènes domine les plaines Je dessine des rimes amour sur papier Je destine mes mimes à la cour et aux clapiers Aucune flèche empoisonnée dans mon carquois Mais des messages d''espoir par milliers Mon pavois contre les chiens qui aboient « A mort ! » C'est les miens d'abord les liens que je crée à bâbord et à tribord Ils ont peut être coulé le Rainbow warrior Mais tous les jours naissent des guerriers multicolores Une armée sans chef mésange dans la brèche Je chante la magie d'la vie dans nos veines Une clameur s'élève des actes et des rêves Des hommes et des femmes font vivre la flamme J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres Je m'inspire de l'univers je suis l'élève J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines La lutte continue, est présente dans chaque contrée Chaque petite action mérite d'être éclairée Chaque génération reprend la lutte des aînés Espérons la paix sera un jour instaurée Contre l'injustice, l'unité s'est érigée La détermination est vive comme en Algérie Face à l'oppresseur impossible de baisser les bras Marcher au pas, tête basse, ça va pas ou quoi? C'est pour ceux qui luttent de Athènes à Gaza Ceux qui marchent en paix avec les malaika Ceux qui s'montent en asso, militent Prennent des risques sans jamais chéla le morceau yo Peu importe l'échelle, t'apporte ta contribution Un jour sera démasquée leur machination On fait passer le message moi et mes sauvageons Double H, soldier, sur une putain mission J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres Je m'inspire de l'univers je suis l'élève J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines J'dépose pas les armes mais des rameaux d'olivier Une offrande à notre avenir pour tous les rounds à tenir J'veux pas que nos bout'chous grandissent patchés La plupart d'entre nous finissent badgés D'un bonheur falch en vente flash sur la toile Je tisse mon réseau j'aiguise mes ciseaux Découpe des cercles de parole dans leur monde bien trop carré Je glisse sur l'horizon je déguise ma raison En une douce folie créatrice capable de tout changer Peut être barge un peu à la marge mec j'suis Chargé de bonnes vibes J'ai les crocs et la rage armé de ma plume qui arrache J'grave mon engagement dans la roche Une tache d'encre pour partager la cruche et envahir les friches On s'rassemble en tribu on s'ressemble ne forme qu'un Si au lieu de nous plaindre nous plantions des arbres Nous nous souviendrions peut être enfin que l'Eden était un jardin J'aborde la crise rage dans le bide sourire sur les lèvres Je m'inspire de l'univers je suis l'élève J'entre en lutte pas pour niquer le système mais parce que j'aime Combattants pour la vie sur riddim on sème nos graines |
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